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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 08:00

saudia-2.jpgLa semaine dernière, je suis retourné en Arabie Saoudite, toujours pour le boulot.



Cette fois-ci, j'étais seul, ce qui m'a permis de discuter un peu plus avec les gens, et aussi d'aller voir un peu le centre ville d'al Khobar. 

Le centre ville est définitivement moins glauque que les hôtels aseptisés réservés aux Occidentaux. On y bouge, on y vit : les Indiens y côtoient les Pakistanais, les Philippins et les Saoudiens pauvres (les riches Saoudiens ne traînent apparemment pas trop dans les rues grouillantes du centre ville). On y voit même quelques femmes, couvertes de la tête au pied, dont certaines n'étaient même pas accompagnées de leur mari. 

Quand j'ai posé la question ("des femmes autorisées à sortir seule ? Quel scandale"), on m'a répondu que la société Saoudienne changeait un peu.

Le gouvernement est en réalité coincé entre la frange islamiste extrêmiste, très conservatrice et également garante de la légitimité religieuse de la monarchie saoudienne, et les aspirations légitimes des Saoudiens à un peu plus de liberté. De nombreux jeunes, par exemple, vont régulièrement passer le week-end au Bahrein voisin pour se libérer des interdictions du régime. Comprenez "aller se saoûler en compagnie de prostituées"...

Saoudia.jpg

Malgré ce centre-ville un brin plus accueillant, peu de gens apprécient vraiment la vie en Arabie Saoudite : à la question "est-ce que vous aimez la vie ici", la réponse est systématiquement "Non... Mais au moins ça paye, bien". Et la réponse est la même de l'expat Irlandais embauché par une compagnie de pétrole, au businessman Singapourien, du balayeur Indien, au chauffeur de taxi Philippin. Tout ce monde là n'est ici que pour une raison : l'argent, et la promesse d'une vie meilleure une fois rentré au pays.
Certains Occidentaux font toutefois exception à la règle. Certains apprécient vraiment la convivialité des compound et l'esprit de solidarité entre expats. Mais j'ai l'impression que ce n'est pas la majorité.

 

Vu que cette fois j'avais un peu plus de temps, je m'étais dit naïvement que j'irais visiter. Mais la réponse était là aussi toujours la même. Il n'y a rien à visiter en Arabie Saoudite. Pas de vieux centre, les plages sont interdites à la baignade (ça entraîne trop de nudité), et le désert est plat...

Le seul site qui vaille la visite, Al Hijr, un site Nabatéen ressemblant comme deux gouttes d'eau à Pétra, est à plus de 1000km de Al Khobar : ça fait un peu loin pour une visite après le boulot...

Ajoutez à celà, qu'avec la mort de Ben Laden, l'ambassade avait déconseillé aux Occidentaux de s'aventurer en dehors des lieux sécurisés, et ça fait que j'ai, une fois de plus, passé le plus clair de mon temps dans ma petite prison dorée d'hotêl.

 

En conclusion, pour rien au monde je n'irai vivre en Arabie Saoudite. Mais je me trompe peut-être...

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:50

Aujourd'hui pour la première fois, j'ai fait de la chute libre.

 

Après avoir décollé dans un tout petit avion jusqu'à 4000 mètres d'altitude, on (l'accompagnateur, le caméraman et moi) s'est jetés hors de l'avion, juste au-dessus du grand palmier de Dubaï. 

La sensation est impressionnante : 50 secondes de chute libre à près de 200 km/h avant l'ouverture du parachute et 5 minutes de descente calme.

La suite en images... 

 

 

PS : la vidéo est apparemment bloquée aux Emirats arabes unis et dans quelques autres pays, parce que la bande son ne respecte pas les lois locales relatives aux droits d'auteur, mais ça devrait logiquement passer en France.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 16:01

canoe-mangrove.jpgL'île d'Abu Dhabi est bordée par les mangroves.


Les mangroves sont une des très rares plantes qui arrivent à pousser en surface en n'ayant besoin que d'eau salée. C'est pourquoi c'est un des rares arbres à pousser naturellement aux Emirats.

Pour survivre les mangroves ont un très large réseau de racines qui sont en partie sous la terre, et en partie sous l'eau. Ces racines absorbent l'eau salée et l'envoient jusqu'aux feuilles, qui vont en enlever le sel en utilisant l'énergie du soleil. Un impressionnant système de désalinisation naturelle, à quelques pas de là où l'homme utilise chaque jour des tonnes de pétrole pour faire la même chose...

 

Du coup, ce réseau très dense est un abri formidable pour tous les petits poissons qui viennent s'y protéger de leurs prédateurs, et pour énormément d'oiseaux qui viennent y nicher. Un véritable vivier qui grouille de vie aux portes du désert. Cet écosystème est une véritable perle, dont dépend toute la vie sauvage de la région.

Cela implique aussi qu'à part en canoë, on peut très difficilement accéder aux mangroves.

 

canoe.jpgOn peut même y voir (même si je ne les ai pas vus quand j'y suis allé) sur les bancs de sables entre les arbres des renards des mangroves, ou des gazelles, qui peuvent également vivre sans source d'eau douce. La Nature s'adapte vraiment à tout.

 

Bien protégées du temps de Sheikh Zayed, les mangroves sont aujourd'hui menacées. En effet, une zone au bord de la mer dans une capitale, forcément ça attire les investisseurs, qui aimeraient bien y mettre des résidences, des plages ou des palaces, plutôt qu'un amas d'arbres impénétrable.

Et malheureusement, depuis quelques années, l'appât du gain a tendance à l'emporter sur la conservation de la Nature. Une situation que l'on retrouve hélas dans de nombreuses mangroves dans le monde, tant la pression économique est forte sur les littoraux...

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 00:00

Papa et Maman étaient aux Emirats arabes unis il y a une semaine. C'est en partie la raison pour laquelle ce blog est (encore une fois) resté en panne d'articles pendant un petit moment. 

 

En une semaine, nous avons eu le temps de passer une nuit dans le désert, dans les immenses dunes de sable rouge de Liwa, d'aller manger au Qasr al Sarab, l'immense hôtel au beau milieu du désert, de visiter les villes de Dubaï (avec son Burj Khalifa, le vieux Dubai, ses centres commerciaux démesurés...), Abu Dhabi (sa mosquée, l'Emirates Palace) et d'aller passer deux jours à Musandam voir les dauphins et les fjords omanais. (Prenez le temps d'aller voir les liens pour plus d'informations sur chacun des lieux cités)

Un programme qui permet d'avoir un aperçu suffisant des Emirats arabes unis, et de ce qu'est ma (dure) vie depuis que je suis ici.

  pere mere 2

pere mere 1

pere merepere mere 3

PS : certains articles sont déjà écrits et programmés, ce qui signifie que le blog sera alimenté plus régulièrement.

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 18:28

C'est l'hiver en France. Comme chaque année, des millions de Français vont s'élancer comme des givrés sur des pistes de ski non moins givrées. ski-dubai.jpg


Aux Emirats, c'est sûr, on manque un peu de neige. Pourtant, il existe un lieu où l'on peut faire du ski aux Emirats. Dans un des immenses centres commerciaux dubaïottes se trouve une piste de ski intérieure. 

 

Cette piste a beaucoup défrayé la chronique en France, et il est vrai qu'il y a de quoi. 500 mètres de pistes, une neige parfaitement dammée, un bar d'altitude, un snow park ; au milieu du désert, ça a de quoi impressionner. Au final, c'est 250 millions de dollars et plus de 22 000 m² recouverts par la neige.

A l'intérieur, certes pas de quoi rivaliser avec des stations de ski françaises (même les stations du Jura font figures de grandes à côté de Ski Dubai). Deux pistes, peu pentues, et surtout pas très longues. Mais ça permet surtout à des gens qui n'ont jamais vu de neige autrement qu'à la télé (la majorité de la population ici) de découvrir le ski pour un tarif assez raisonnable.

 

D'un point de vue écologique, le projet a été largement décrié. A juste titre. Malgré une très bonne isolation, il faut une énergie considérable pour refroidir l'ensemble à -2°C lorsque dehors la température frise les 50°C. 

Mais allez, une fois n'est pas coutume, ne peut-on pas se faire l'avocat du diable ? Saviez-vous que la première piste de ski intérieure a été construite en Australie (où il ne fait pas beaucoup plus froid en été), que le pays qui en a le plus est le Japon (6) et qu'il en existe une cinquantaine dans le monde, dont une en France. Et que finalement, quand on chauffe des piscines à 38°C à l'air libre le long de nos pistes de ski, ce n'est pas franchement mieux.

Alors pourquoi la piste de ski de Dubaï a-t-elle été tant critiquée ? Est-ce parce qu'elle s'inscrit dans la folie des grandeurs dépensière de Dubaï ? Qu'elle est trop tape-à l'oeil ? Parce qu'on est un peu jaloux qu'un pays si jeune fasse des choses qu'on n'a pas les moyens de faire ? Ou un peu de tout ça...

 

Plus d'infos sur Faire du ski à Dubaï sur le site Tout sur les Emirats arabes unis.

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 15:51

rien-que-du-rien.jpgAu Sud d'Abu Dhabi, c'est le désert. Un désert avec rien d'autre que du rien, à tel point qu'on a rarement vu autant de rien dans une si grande surface. Et quand je dis rien, ce n'est même pas un peu de relief, des montagnes... C'est un rien d'un rieinisme impressionnant. (Sur la photo, rien que du rien !)

 

Pourtant, à côté d'Al Aïn (une ville qui fait la frontière avec l'Oman) se dresse une montagne. Une seule, seule au milieu du rien dont on parlait ci-dessus. 

En dehors d'être assez impressionnante avec ses 1240 mètres d'altitude (mine de rien, c'est pas mal), c'est le caprice d'un Sheikh qui la rend encore plus impressionnante.

 

Un sheikh (un membre d'une grande famille des émirats) a voulu faire construire un palais sur ce caillou accidenté et inhospitalier. Remarquez, au moins, on a une jolie vue d'en haut et une jolie vue, c'est pas rien.

palais-jebel.jpg

Et vu qu'il avait l'argent pour réaliser ce genre de rêve, les travaux ont commencé. On a donc construit une route, puis une villa, puis une piscine... Tout ça pour quelques millions de dollars, mais pour un sheikh, c'est trois fois rien. (Sur la photo, la maison du Sheikh vue du sommet)

 

Du coup, la chaîne française Mercure a également fait construire un hôtel non loin du sommet du caillou, profitant de la route déjà construite. L'hôtel, qui se visite, est très luxueux et bénéficie surtout d'une vue imprenable sur... eh bien sur le rien, mais c'est joli quand même !

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 13:29

qasr-2.jpgDans le sud du pays, du côté de Liwa, au milieu du désert, là où les dunes de sable rouge disputent les couleurs les plus chatoyantes au ciel lorsque l'astre solaire darde l'air de ses rayons ardents (que c'est beau la poésie)...

Bref, à Liwa, à part du sable, il y a aussi des oasis.

 

Un oasis, contrairement à ce qu'on croit, ce n'est pas souvent naturel. Un lac au milieu du désert, ça reste rarement rempli, à moins que les hommes n'y mettent un peu du leur. 

 

La plupart du temps, c'est qu'une nappe phréatique n'est pas très loin ; alors on creuse, on y pompe un peu d'eau et on s'en sert pour faire pousser des palmiers, des dattes et abreuver les chameaux. Ca c'était au bon vieux temps.

qasr-al-sarab.jpgAujourd'hui, on fait brûler du pétrole pour désaliniser de l'eau de mer, et on pose des tuyaux pour amener l'eau. Le résultat est le même, à la fin, il y a de l'eau et du vert au milieu du désert...

 

Du côté de Liwa, un hôtel a décidé de faire un petit oasis. Le résultat est somptueux ; un havre de paix et de tranquillité au milieu des dunes de sable rouge, une piscine, et des canapés dans lesquels se vautrer tranquillement à l'ombre des palmiers.

Vu que les prix sont également somptueux, on préfère généralement camper dans le désert. Et on profite du Qasr al Sarab (c'est son nom) pour prendre le petit déjeuner, histoire d'avoir un aperçu. 

 

qasr-3.jpg

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 09:18

le-wadi-rum--des-cailloux-et-du-sable.jpgLe Wadi Rum est un désert de sable à quelques kilomètres de la frontière saoudienne.

 

En dehors du fait que les paysages sont fabuleux, et qu'on se sent à peu près aussi important qu'une fourmi au Louvre (c'est à dire pas grand chose), c 'est aussi l'endroit où Lawrence d'Arabie a vécu, et là où le film a été tourné.

 

Lawrence d'Arabie était un soldat anglais, qui est arrivé en Syrie et Jordanie au début du XXe siècle. Touché par la cause Arabe, il a participé aux révoltes arabes contre les occupants Ottomans en 1916 et 1918. Parfaitement intégré aux bédouins, ses talents de stratège militaire ont permis aux arabes de retrouver leur indépendance (pour une très courte durée, hélas).


Cette petite visite m'a aussi permis de passer une journée à dos de chameau (charmante bestiole, très utile, mais peu futée), et une nuit sous la tente avec les bédouins, qui vivent aujourd'hui du tourisme (qui rapporte bien plus que l'élevage de chèvres).

wadi-rum.jpgencore-des-cailloux.jpg

 

 

 

 

Voilà, on referme la parenthèse Syrienne et Jordanienne, pour revenir aux Emirats, avec (encore) plein de choses à voir et à découvrir.

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 13:07

tombeaux-de-Petra.jpgPétra est une ville du Sud de la Jordanie, classée comme une des 7 nouvelles merveilles du monde et au patrimoine mondial de l'Unesco.

 

Bien qu'on y trouve des traces de vie remontant à plus de 8000 ans avant notre ère, la ville n'a été peuplée de manière permanent qu'à partir du VIIe siècle avant JC. 

D'abord développée par les Nabatéens, qui laisseront creusés dans la roche les fabuleux tombeaux qui ont rendu Pétra célèbre, elle fut ensuite peuplée par les Romains, qui y laissèrent plusieurs temples et un centre ville à la romaine, puis par les Byzantins, qui y laissèrent quelques églises. Les Croisés y laisseront bien un ou deux forts, mais qui ne furent jamais au centre des enjeux stratégiques.

 

Après les croisades, la ville tombe peu à peu dans l'oubli.

Petra-Indiana-Jones.jpg

 

C'est alors que les bédouins décident que cet oubli leur va bien, puisqu'il peuvent se balader tranquillement dans la ville, qu'ils considèrent comme sacrée, et surtout que personne ne vient les embêter.

C'était sans compter sur le jeune Johann Ludwig Burckhardy (à vos souhaits), que nous appellerons Jean-Louis pour simplifier. 

 

Jean-Louis est un explorateur Suisse, né en 1784. Très tôt passionné par l'Orient, il va en Angleterre pour trouver des financements, qui lui sont accordés à l'Université de Cambridge. A l'époque, l'Angleterre est très intéressée par ce genre de profils.

Jean-Louis arrive en Syrie où il étudie l'Arabe, le Coran et se convertit à l'Islam. Après deux ans, il change son nom en Ibrahim Ibn Abdullah (ce qui ne ressemble pas beaucoup à Jean-Louis, mais a quand même l'avantage de faire un brin plus local). Il se fait rapidement appeler Sheikh Ibrahim (le sage Ibrahim), tant sa connaissance du Coran est grande et appréciée, même des Imams.

 

Ayant entendu parler dans des textes romains de la cité de Pétra, il décide de la retrouver. Pour cela, il va vivre avec les bédouins pour apprendre leurs coutumes et leurs dialectes. Se faisant passer pour un sage bédouin venu un-touriste-a-Petra.jpgd'Arabie Saoudite, il convainc les bédouins locaux de l'emmener à Pétra. Là, il découvre la merveilleuse cité perdue.

 

Presque 200 ans après, la ville a un brin perdu de son calme. Mais l'immensité du site fait qu'on peut rapidement s'y retrouver seul et un peu plus tranquille, à condition de monter un peu et d'aller se perdre dans les dédales de fissures et de petits chemins.

Le site a été rendu célèbre par Indiana Jones (la dernière croisade), où il a été tourné. 

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 21:16

Une petite route qui serpente à travers les montagnes. Une petite route qui descend. Qui descend et descend encore. Qui descend jusqu'au point le plus bas du monde, à 422 mètres en dessous du niveau de la mer.

On est tellement bas que la concentration en oxygène y est la plus élevée au monde, et que le risque de coups de soleil y est très faible. 

mer-mort.jpg
Au cours de la descente, on découvre cette mer... Enfin, une mer ; un grand lac tout au plus. Coincée entre la Jordanie et la "Palestine occupée" (il y a des pays où il ne fait pas bon l'appeler Israël), ce petit bras d'eau mesure 10 kilomètres de large sur environ 40 kilomètres de long. 

Et la mer morte est bien morte, et même morte à tous points de vue.

 

Morte d'abord, parce que la densité en sel y est telle qu'aucun organisme ne peut survivre dans ses eaux. Alors que l'eau de la mer est salée à environ 3%, celle de la mer morte a une salinité de près de 30%, proche de la saturation. Du coup, la masse volumique de l'eau est bien plus élevée que d'habitude, et le corps humain y flotte parfaitement (grâce au principe de ce bon vieil Archimède, à qui je vous conseille d'aller poser des questions si vous vous interrogez sur ce phénomène). 

On peut en effet tenir debout dans l'eau et en sortir le torse et les épaules, ou lire un journal sans problème ; aucun effort à faire pour garder la tête hors de l'eau. Et heureusement, parce qu'à une telle salinité, ça pourrait être dommageable pour les yeux et les muqueuses du nez et des oreilles. On se rend vite compte que le sel attaque la peau. La sensation est vraiment impressionnante.


lecture-en-mer.jpgMorte aussi parce que le fleuve qui l'alimente, le Jourdain, est surexploité. Il ne déverse aujourd'hui que 10% de son débit initial dans la mer morte, qui à cause d'une évaporation forte, diminue de jour en jour. Son niveau baisse environ d'un mètre par an ! 

Il existe un projet pour tenter de la sauver. Il s'agirait de creuser un canal entre la mer rouge et la mer morte, ce qui pourrait enfin faire remonter son niveau. L'eau de ce canal et sa forte différence de niveau permettrait également de produire de l'électricité hydraulique, donc peu polluante, à grande échelle. Mais pour l'instant, les relations franchement chaleureuses entre Israël et la Jordanie ont tendance à enflammer un peu le projet.

 

Morte enfin, parce que de part et d'autres se situent des pays qui ne s'apprécient pas franchement, des territoires palestiniens (la Cisjordanie) en attente d'un statut, et des armées qui grapillent chaque parcelle de terre disponible au fur et à mesure que la mer se retire, tout en se rejetant l'un l'autre la responsabilité de sa disparition annoncée. 

Une ambiance joyeuse, donc, qui n'empêche cependant pas les touristes d'expérimenter une flottaison parfaite, mais en voie de disparition. 

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